Comme tous les ans, les envahisseurs ont débarqués

Je surveille chaque année leur arrivée sur les rosiers qui sont toujours touchés. Mais c’est à la vision de feuilles toutes rabougries sur le cassis et un groseillier que la sonnette d’alarme a retenti. C’est beau, il y en a de toutes les couleurs : noir, vert, rouge, gris. Juste au moment où mon purin d’ortie est prêt à l’emploi ! J’ai traité mais ça n’a pas marché, le lendemain les attaquants étaient en pleine forme. J’ai lu que l’action est plutôt préventive en renforçant les défenses des plantes, ça a l’air de se vérifier.

J’ai cherché toute la soirée des informations sur ces sales bêtes ou plus précisément comment les exterminer écologiquement. En effet les années précédentes j’ai utilisé des insecticides. L’année dernière un peu plus soucieuse des produits que j’utilisais, j’ai choisi un traitement à base de plante : la roténone. Depuis je suis rentrée dans une démarche « bio » ou « écolo » au jardin. J’ai appris que la roténone est très néfaste sur la biodiversité, sur les insectes auxiliaires (coccinelles, abeilles, papillons...). L’année ou nous avons emménagé, on avait en effet plein de coccinelles dans notre jardin et depuis l’année dernière on les compte sur les doigts d’une main. Mais le plus grave, la roténone induit entre autre la maladie de Parkinson chez les rats. La Banalisation de son emploi coïncide étrangement avec l’augmentation de cette maladie. La Commission européenne a depuis le 10 avril 2008 demandé à tous les Etats Membres de retirer les autorisations des produits contenant de la roténone. La France bénéficie d’un délai supplémentaire jusqu’en 2011 pour des usages, entre autres sur la vigne. C’est dur d’être écolo. On croit bien faire, en utilisant un produit à base de plante et finalement, ben non ! De plus trouver le juste milieu entre les écolos extrémistes et la grande distribution qui s’empare de cette prise de conscience et qui t’invente des produits « bio » toutes les semaines, m’a l’air un peu compliqué.

Je décide d’essayer le lendemain un truc simple : le savon noir. Je cours donc à la « Biocoop » en acheter. Je fais la recette et la vaporise sur les occupants. Ah ! Ah ! Ah ! C’est l’hécatombe, certains pucerons se détachent aussitôt de la plante et ont l’air foudroyés, raides morts. Un traitement régulier m’a l’air toute fois nécessaire car le lendemain il y avait des survivants (gage de l’emploi d’un produit pas trop fort). Je testerai dès que j’ai le temps l’infusion de rhubarbe.

Je suis quand même étonnée du grand nombre de recettes que j’ai pu trouver. C’est dire si l’homme se donne du mal. Voir la catégorie "Recettes".

Morts aux pucerons

Partager cet article