Écœurée, le mot est faible. Voici ce que j'ai trouvé dans un sac de paillage que j'ai mis au pied des rosiers. C'était trop beau ! Un paillage pas cher (déjà c'est louche), fait de plusieurs essence de bois, d'un PH neutre. Heureusement je n'avais prix qu'un sac pour tester. Malheureusement j'en ai répandu tout le contenu avant de m'apercevoir du cadeau surprise. Le premier truc suspect brillait au sol, comme un bout d'aluminium. C'était pas loin, je découvre un opercule de pot de compote. Et après, bouts de plastique, morceaux de verre, bouts de tissus, de sacs poubelle. Super, comment peuvent-il avoir le culot d'écrire sur le sac "100% naturel". J'hallucine, la prise de conscience écologique chez eux, elle a du passer après le gout du pognon. On nous prend vraiment pour des cons ! D'ailleurs, je verrai jusqu'à quel point car j'ai téléphoné au service consommateur, et vu le blanc qu'il y a eu après mon énoncée du problème, je sais pas pourquoi mais je crains le pire. L'opératrice qui a pris mes coordonnées ainsi que le numéro de fabrication du sac et son point d'achat ma donnée un délai de 15 jours pour avoir une réponse. J'attends et je suis impatiente...

J'adore ce genre de découverte au jardin. J'ai préparé nos carrés potagers en incorporant du compost et comme tous les ans des dizaines de pied de tomate ont poussés spontanément. Dommage d'ailleurs que ces pieds lèvent trop tard, et que l'on ne puisse savoir ce qui pousse, ce serait super pratique et super économique.  Mais l'année dernière nous avions des tomates cerises jaunes. Et j'avais retrouvé les peaux de ces tomates intactes, comme si les verres de terres ou le compost ne pouvaient les digérer. Et bien toute les graines devaient ce trouver à l'intérieur, car de ces peaux sont sortis des touffes de tomates !

Au début, cela ressemble à ça, c'était fin mars. Et puis elle grandit et les fleurs apparaissent. Il ne faux pas laisser fleurir la rhubarbe, cela épuise la plante et diminue la récolte du printemps suivant. Mais cette année je n'ai pas résisté, ma curiosité l'a emporter, et c'était de toute beauté. C'est magique, quand on pense qu'elle renaît chaque année. Les hampes florales lui ont donnés pour quelques temps la première place au jardin.

Et en plus c'est trop bon, voici ma recette préférée trouvée sur Marmiton.

Gâteau pomme-rhubarbe crousti-moelleux

Préparation : 30 min
Cuisson : 40 min

Ingrédients (pour 6-8 personnes) :
- 2 pommes
- 400 g de rhubarbe
- 150 g de farine
- 1 cuillère à café de levure chimique (6 g)
- 70 g de sucre semoule blanc
- 70 g de sucre roux de canne Demerara (c'est une variété de sucre roux de Canne du Malawi)
- 1 sachet de sucre vanillé
- 40 g de poudre d'amande
- 125 g de beurre demi-sel
- 3 oeufs


Préparation :
Eplucher les tiges de rhubarbe et les couper en petits tronçons.
Eplucher, épépiner les pommes et les couper en petits cubes.
Faire fondre le beurre.
Beurrer un moule à manqué Ø 24 cm (même s'il est en silicone).
Préchauffer le four thermostat 6 (180°C) (chaleur tournante).
Mettre la farine et la levure dans un saladier. Mélanger avec une maryse (pas au fouet).
Ajouter les sucres, mélanger. Ajouter le beurre fondu. Mélanger. Ajouter la poudre d'amande. Mélanger. Ajouter les œufs entiers. Mélanger. Ajouter les fruits en dés. Mélanger délicatement.
Verser l'appareil dans le moule. Egaliser la surface.
Enfourner et cuire pendant 40 minutes.
Démouler.
Déguster à température ambiante.

Décoction de feuilles de rhubarbe. "Couper 500g de feuilles de rhubarbe en lanières, les faire macérer dans 5l d'eau froide pendant 24h. Ensuite faire bouillir le tout 30' laisser refroidir puis filtrer le liquide. Conserver dans des bouteilles au noir. Ce liquide contient un acide qui paralyse les pucerons et les tue. Bien plus efficace que la plupart des produit chimique."

"Décoction ou infusion. Dose : 500g frais pour 3 litres. Concentré contre ver du poireau ou puceron noir."

"Pour éliminer les pucerons dans votre jardin, faire bouillir des feuilles de rhubarbes (comme si c'était des épinards) puis passer au tamis attendre que l'eau refroidisse transférer dans un arrosoir et arroser votre jardin."

Sarriette. "Contre les pucerons de rosiers planter de la sarriette et ils disparaîtront a jamais."

Tabac. "Contre les pucerons et tous autres insectes nuisibles, faire macérer 50 g de tabac dans 1 litre d'eau, pendant 15 jours, filtrer le tout et diluer 1 pour 10 (soit ici, 10 litres d'eau). ATTENTION, si vous ne respecter pas la règle de dissolution (ex : 2/10), vous obtiendrez un anti-herbe puissant et bio (de + en + fort suivant que vous ne respecter pas la dissolution). Durée de validité : 2 mois."

"Contre les pucerons noirs, laisser macérer un paquet de tabac pendant 24 h, ensuite vous filtrez et vous y ajoutez dans le litre obtenu, 15 dc de vinaigre et 15 dc de savon, vous vaporisez."

"Tabac / nicotine. Décoction ou infusion. Dose 300g pour 10 litres. Dilution à 25 % contre pucerons et chenilles. Toxique mais biodégradable."

Eau savonneuse. "Vaporiser de l'eau savonneuse sur les pucerons (garantit !)."

Tomate. "Ne jetez pas la taille des plants de tomate. Laissez la macérer 48H dans de l'eau et récupérez cette eau qui est un anti puceron naturel."

Orties. "Pour me débarrasser des pucerons, des mouches… je fais macérer dans de l'eau de pluie, des orties, et, ce pendant 15 jours, je filtre, et je pulvérise sur les plantes et les fleurs, les légumes, mais car il y a un mais, il faut répéter l'opération tous les 15 jours, surtout en période chaude." (ne pas oublier de diluer)

Marc de café. "Contre les parasites du rosier (pucerons), répandez du marc de café au pied de la plante. C'est très efficace."

Coccinelles. "Essayez les larves de coccinelles et en plus ça amusera vos enfants."

Lierre. "Pulvérisez vos rosiers avec une "potion" préparée avec des feuilles de lierre macérées dans de l'eau pendant quelques jours. Vous éviterez les pucerons."
Huile d'olive. "J'avais des pucerons dans mes plantes (beaucoup) on m'avait dit de mettre de l'eau mélangé a de l'huile d'olive, ce que j'ai fait et… ça a marché, plus un seul puceron, en + cela a nourrit mes plantes ! Essayez !"

Savon noir à l'huile de lin. "Dose : 300 ml pour 10 litres. Diluer à l'eau chaude, compléter avec de l’eau froide. Ajouter 1 cuillère d'huile de table pour éviter la mousse. Efficace sur pucerons."

Fougère. "Purin, décoction ou infusion. Dose : 1 kg frais ou 30 g sec pour 10 litres. Concentré en hiver pour cochenilles et pucerons lanigère. Concentré en arrosage sur le sol contre limaces. Dilution à 10 % contre pucerons."

Feuilles et fleurs de Tanaisie. "Purin, décoction, infusion. Dose : 300g frais ou 30g sec pour 10 litres. Concentré contre les parasites des fruits. Dilution à 10 % pour assainissement sol."

Feuilles de noyer. "Décoction. Dose : 200g pour 10 litres. Concentré contre les fourmis."

J’ai commencé au départ par être passionnée par les plantes d’intérieur, jusqu'à en posséder une cinquantaine, tout de même ! Mais non, ce n’était pas la jungle ! Rapprochant l’habitation de la nature, comme un lien vital.
Depuis presque 4 ans, nous avons emménagé dans une maison avec un jardin. Certes pas très grand, environ 350 m2, mais bien suffisant pour une novice et avec tout à faire, enfin presque. Car il y avait déjà des dizaines de rosiers (j’aime pas les rosiers, c’est tout le temps malade ou plein de pucerons), beaucoup d’oignons (tulipes, narcisses, jacinthes), un palmier (magnifique), un laurier, des hortensias, un camélia, une pivoine arbustive, une vigne… C’était mieux que rien, mais le tout, autour d’un ancien champ de patates et d’un dédale de petits chemins de cailloux. Le chaos !
Depuis longtemps j’avais envie de faire des carnets sur mon jardin. Racontant son histoire et mes expériences tout en l’illustrant. Au chômage depuis peu (et oui la Crise !) je me suis découvert un intérêt pour l’écrit, lors de cours de soutien en Français (merci Marie-Laure). Et la visite chez des amis écolos a été le déclencheur (Merci Agnès et Stéph). Agnès est une vraie herboriste amateur (elle fabrique ses sirops et autres remèdes ainsi que des cosmétiques à base des plantes sauvages qu’ils récoltent ensemble). Le blog me semble être un média fonctionnel pour réunir mes photos et écrire sur un sujet que j’affectionne.

Comme tous les ans, les envahisseurs ont débarqués

Je surveille chaque année leur arrivée sur les rosiers qui sont toujours touchés. Mais c’est à la vision de feuilles toutes rabougries sur le cassis et un groseillier que la sonnette d’alarme a retenti. C’est beau, il y en a de toutes les couleurs : noir, vert, rouge, gris. Juste au moment où mon purin d’ortie est prêt à l’emploi ! J’ai traité mais ça n’a pas marché, le lendemain les attaquants étaient en pleine forme. J’ai lu que l’action est plutôt préventive en renforçant les défenses des plantes, ça a l’air de se vérifier.

J’ai cherché toute la soirée des informations sur ces sales bêtes ou plus précisément comment les exterminer écologiquement. En effet les années précédentes j’ai utilisé des insecticides. L’année dernière un peu plus soucieuse des produits que j’utilisais, j’ai choisi un traitement à base de plante : la roténone. Depuis je suis rentrée dans une démarche « bio » ou « écolo » au jardin. J’ai appris que la roténone est très néfaste sur la biodiversité, sur les insectes auxiliaires (coccinelles, abeilles, papillons...). L’année ou nous avons emménagé, on avait en effet plein de coccinelles dans notre jardin et depuis l’année dernière on les compte sur les doigts d’une main. Mais le plus grave, la roténone induit entre autre la maladie de Parkinson chez les rats. La Banalisation de son emploi coïncide étrangement avec l’augmentation de cette maladie. La Commission européenne a depuis le 10 avril 2008 demandé à tous les Etats Membres de retirer les autorisations des produits contenant de la roténone. La France bénéficie d’un délai supplémentaire jusqu’en 2011 pour des usages, entre autres sur la vigne. C’est dur d’être écolo. On croit bien faire, en utilisant un produit à base de plante et finalement, ben non ! De plus trouver le juste milieu entre les écolos extrémistes et la grande distribution qui s’empare de cette prise de conscience et qui t’invente des produits « bio » toutes les semaines, m’a l’air un peu compliqué.

Je décide d’essayer le lendemain un truc simple : le savon noir. Je cours donc à la « Biocoop » en acheter. Je fais la recette et la vaporise sur les occupants. Ah ! Ah ! Ah ! C’est l’hécatombe, certains pucerons se détachent aussitôt de la plante et ont l’air foudroyés, raides morts. Un traitement régulier m’a l’air toute fois nécessaire car le lendemain il y avait des survivants (gage de l’emploi d’un produit pas trop fort). Je testerai dès que j’ai le temps l’infusion de rhubarbe.

Je suis quand même étonnée du grand nombre de recettes que j’ai pu trouver. C’est dire si l’homme se donne du mal. Voir la catégorie "Recettes".